Histoire et Structure

Notre histoire

Avant la syndicalisation, les relations avec l’Employeur et les conditions de travail étaient pitoyables sur le campus.  Travailler à l’Université de Montréal devait être considéré comme un privilège en soi :  l’assignation des tâches, les promotions, la possibilité de conserver son emploi, etc. : tout était l’objet de décisions arbitraires. Vous pouvez lire l’histoire détaillée de votre syndicat ainsi que l’évolution de votre convention collective au fil du temps. 

Les salariées et salariés se prennent en main

En 1962, les personnes salariées du Centre communautaire, des Résidences et de la Cafétéria furent les premières à se syndiquer.  Par la suite, deux autres groupes se greffèrent à ce syndicat affilié à la CSN :  en 1965, celui des bibliothèques et en 1979, celui du Centre de calcul,.

Entre temps, deux autres syndicats, cette fois affiliés au SCFP-FTQ, voyaient le jour : en 1967, celui des employées et employés métiers et services (la section locale 1186) et en 1971, celui regroupant principalement les personnels du groupe bureau et du groupe technique (la section locale 1244).

L’obtention de ces accréditations et la négociation d’une première convention collective ont demandé des mois de travail acharné.

Enfin, nous étions passés de l’ère de l’arbitraire à l’ère du respect et de la reconnaissance des valeurs de notre contribution au fonctionnement de l’Université.[/expand]

Le nouveau 1244

Tout au long de ces années, le SNEUM (CSN) et la section locale 1244 (SCFP-FTQ) ont fait front commun pour faire face à l’Employeur, surtout lors des périodes de négociation.  Peu à peu l’idée d’une fusion a fait son chemin et s’est réalisée en 1987.  Le nouveau 1244 (SCFP-FTQ), avec environ 1850 membres à cette époque était, et est encore, de loin, le plus gros syndicat d’employées et d’employés de soutien sur le campus.  Il représente des personnes du groupe métiers et services, l’ensemble du groupe bureau, technique et aide-technique, ainsi que les bibliothécaires travaillant dans le réseau des bibliothèques (professionnels).  Son certificat d’accréditation couvre les personnes salariées régulières et temporaires.

Depuis la fusion, le Syndicat 1244 a vu grossir ses rangs.  En effet, à la fin de 1988, les personnes salariées travaillant comme sauveteurs adhèrent au 1244 et au début de 1989, celles qui travaillaient au Centre d’informatique de gestion.  En 1990, les personnes salariées travaillant à titre de surveillant de la salle d’entraînement du CEPSUM joignent nos rangs.

Actuellement, les personnes salariées payées par des fonds de recherche subventionnée ne sont pas syndiquées.  Ces personnes occupent des postes similaires aux groupes bureau et technique.

À l’heure actuelle, à la suite de nombreuses suppressions de postes touchant le personnel de soutien depuis 1993, le 1244 ne compte plus qu’environ 1600 personnes.

Au fil des négociations, grâce à la détermination des membres de ces syndicats et aussi, grâce aux gains réalisés par les salariés et salariées des secteurs public et parapublic, des droits touchant des aspects importants de nos conditions de travail ont été arrachés.  Mentionnons, entre autres :

  • sécurité d’emploi
  • droits parentaux
  • vacances
  • primauté relative à l’ancienneté lors des mouvements de personnel
  • facilité d’activités syndicales
  • perfectionnement
  • congés de maladie
  • conditions de travail des personnes salariées à statut particulier
  • retraite et pré-retraite
  • assurances collectives

Cependant, rien n’est définitivement gagné.  À chaque négociation, tout peut être remis en question.  En effet, les employeurs, à chaque renouvellement de convention collective, peuvent toujours être tentés de récupérer nos précieux acquis.  Pourtant, la société continue de progresser.  Les changements technologiques et le développement accéléré des sciences en sont les évidentes démonstrations.  Pourquoi devrions-nous reculer dans le dossier de nos conditions de travail?  Nos acquis sont donc le résultat d’un travail permanent.[/expand]

Notre structure

Notre syndicat est gouverné par ses Statuts et comporte trois instances :

Assemblée générale: est constituée de tous les membres (temporaires et réguliers) : c’est l’instance suprême du syndicat. Les Statuts précisent qu’il existe deux types d’assemblée générale : l’assemblée générale régulière et l’assemblée générale spéciale. Trois assemblées générales régulières sont prévues par année : en février, avril et octobre. Deux assemblées générales par année peuvent être prolongées selon l’article 7.16 de la convention collective.

Conseil syndical : est constitué des membres des comités et des délégué-e-s syndicaux. Cette instance se rencontre 10 fois par année : généralement, une fois par mois du mois de septembre au mois de juin. Les Statuts précisent que tout membre du syndicat peut y assister comme personne observatrice.

Bureau syndical : est constitué de 9 membres élu-e-s par l’assemblée générale :

  • La personne présidente
  • La personne secrétaire-trésorière
  • La personne 1ère vice-présidente
  • La personne 2e vice-présidente
  • La personne directrice du groupe professionnel
  • La personne directrice de St-Hyacinthe
  • La personne directrice du groupe métiers et services
  • La personne directrice du groupe technique
  • La personne directrice du groupe bureau

Le bureau syndical est une instance équivalente à un « comité exécutif ». Il se rencontre aux deux semaines pour s’assurer du fonctionnement interne du syndicat : rapports financiers, affaires nouvelles, planification des calendriers, etc., y sont discutés.
N.B. : les personnes libérées à temps plein au local du syndicat ne font pas nécessairement partie du bureau syndical.

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